J’aime quand tes bras descendent lentement le long de mon dos, sans colère ni sarcasme, quand tes mains entoure ma tendresse et ma force.
Je jure que tu as souri ce matin, de ce sourire silencieux des femmes lorsque les hommes s’abandonnent . Alors je veux t’offrir un peu de ma fatigue d’homme.
Et puis j’aime tes murs, Nathalie. Tu ne peux pas savoir à quel point. Ta maison sent la vie, Nathalie, comme ton sourire grave et ensommeillé, tes rires subits, ton effronterie, ton obstination.
Ton lit me manque déjà pour y allonger mon désir de toi. Comme me manque ta douceur ensoleillée tout en bas, tout en bas, pour y ancrer doux et fort mon amertume d’homme de cinquante ans.
Guillaume et Nathalie
Yanick Lahens Sabine Wespieser Editeur p145
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